Sa voix rauque et son physique ont séduit
les foules. Les fans de Garou attendaient avec impatience son
nouvel album. Voilà qui est chose faite avec REVIENS.
"Goldman
m'a offert "Les filles"
Seul,
votre premier album solo, s'est vendu à plus de deux millions
et demi d'exemplaires. Vous avez rempli l'Olympia, le Zénith,
Bercy. Dans quel état d'esprit abordez-vous ce retour ?
Je
suis dans une forme excellente! Pour Reviens, tout m'est
apparu beaucoup plus simple. Avec mes producteurs, mes compositeurs
et mes auteurs, nous nous connaissons bien. Au fil des mois, des
tournées, des concerts, nous avons eu le temps de nous
jauger. Des relations de confiance se sont établies et
nous formons une bande ! Ils savent que l'on ne peut rien m'imposer.
Et j'ai été particulièrement exigeant sur
le choix des chansons de ce deuxième album !
On
retrouve les noms de De Palmas, Goldman, Plamondon, au générique.
Comment s'est opérée la sélection?
J'ai
reçu une centaine de titres, seize ont été
retenus. Goldman m'a offert Les filles. Un vrai petit
bijou qui raconte superbement les relations hommes-femmes. Dès
que j'ai entendu La prière indienne, signée
Jacques Veneruso, j'ai su qu'elle ferait l'ouverture de mes prochains
spectacles. Certains, pourtant, me déconseillaient de l'enregistrer...
Mes choix sont souvents irrationnels, ils correspondent à
des coups de coeur.
Vous
n'avez pas été tenté de prendre vous-même
la plume?
Je
suis avant tout un interprète. Et puis, lorsqu'une chanson
devient un succès, tout le monde se l'approprie : le chanteur
et le public. C'est la preuve que l'émotion véhiculée
était collective.
En
trois ans, vous êtes devenu une grande vedette. Comment
gérez-vous cette popularité?
Franchement,
je n'en attendait pas tant. D'ailleurs, si demain tout s'arrêtait,
je pense que je ne serai pas malheureux ! Les choses se sont mises
en place progressivement. Au Québec, j'ai d'abord chanté
dans les bars. A travers Notre Dame de Paris, j'ai connu la popularité
du groupe. En suite, j'ai "explosé". Il faut
garder les pieds sur terre, savoir pour quelles raisons on a choisi
ce métier. En revanche, j'ai du mal à comprendre
que certains se mêlent de ma vie privée. Ce métier
me laisse peu de temps, mais je ne veux en aucun cas me priver
du bonheur de voir ma fille ou ma compagne.
Quand
comptez-vous proposer à vos fans un nouveau spectacle ?
J'ai
une folle envie de retrouver la scène et mon cher public
! Alors, si tout se passe bien, je l'envisage pour le mois d'octobre
2004.
Gérard
Lasnier