TELE MAGAZINE n° 2507 du 22 au 28 novembre 2003

 

«Grand retour de Garou»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sa voix rauque et son physique ont séduit les foules. Les fans de Garou attendaient avec impatience son nouvel album. Voilà qui est chose faite avec REVIENS.

"Goldman m'a offert "Les filles"

Seul, votre premier album solo, s'est vendu à plus de deux millions et demi d'exemplaires. Vous avez rempli l'Olympia, le Zénith, Bercy. Dans quel état d'esprit abordez-vous ce retour ?

Je suis dans une forme excellente! Pour Reviens, tout m'est apparu beaucoup plus simple. Avec mes producteurs, mes compositeurs et mes auteurs, nous nous connaissons bien. Au fil des mois, des tournées, des concerts, nous avons eu le temps de nous jauger. Des relations de confiance se sont établies et nous formons une bande ! Ils savent que l'on ne peut rien m'imposer. Et j'ai été particulièrement exigeant sur le choix des chansons de ce deuxième album !

On retrouve les noms de De Palmas, Goldman, Plamondon, au générique. Comment s'est opérée la sélection?

J'ai reçu une centaine de titres, seize ont été retenus. Goldman m'a offert Les filles. Un vrai petit bijou qui raconte superbement les relations hommes-femmes. Dès que j'ai entendu La prière indienne, signée Jacques Veneruso, j'ai su qu'elle ferait l'ouverture de mes prochains spectacles. Certains, pourtant, me déconseillaient de l'enregistrer... Mes choix sont souvents irrationnels, ils correspondent à des coups de coeur.

Vous n'avez pas été tenté de prendre vous-même la plume?

Je suis avant tout un interprète. Et puis, lorsqu'une chanson devient un succès, tout le monde se l'approprie : le chanteur et le public. C'est la preuve que l'émotion véhiculée était collective.

En trois ans, vous êtes devenu une grande vedette. Comment gérez-vous cette popularité?

Franchement, je n'en attendait pas tant. D'ailleurs, si demain tout s'arrêtait, je pense que je ne serai pas malheureux ! Les choses se sont mises en place progressivement. Au Québec, j'ai d'abord chanté dans les bars. A travers Notre Dame de Paris, j'ai connu la popularité du groupe. En suite, j'ai "explosé". Il faut garder les pieds sur terre, savoir pour quelles raisons on a choisi ce métier. En revanche, j'ai du mal à comprendre que certains se mêlent de ma vie privée. Ce métier me laisse peu de temps, mais je ne veux en aucun cas me priver du bonheur de voir ma fille ou ma compagne.

Quand comptez-vous proposer à vos fans un nouveau spectacle ?

J'ai une folle envie de retrouver la scène et mon cher public ! Alors, si tout se passe bien, je l'envisage pour le mois d'octobre 2004.

Gérard Lasnier