STAR Club n°207 Février 2005

 

«Il doit y avoir quelque chagrin amoureux en moi»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Digne des plus beaux contes pour enfants, l’histoire de Garou, c’est à peu de choses près celle de Quasimodo qui se transformerait en prince charmant. Et comme un bonheur en appelle un autre, le “prince” de l’histoire ne se contente pas d’être beau. Il collectionne tous les succès I

PARANOIA

Il m’arrive d’être un peu parano. Les gens vont croire que je me la joue perce que j'ai trois gardes du corps. Mals je n’ai pas envie de me la jouer.

DE L'AUTHENTICITE

Rester authentique, pour moi, c’est plus important que jamais. Je sens bien que, dans mon entourage professionnel, tout le monde a envie de me transformer. On voudrait faire de moi une personne à part, parce que je suis populaire. Mais je résiste !

LA GROSSE TETE

Ce qui m’a sauvé de la grosse tête, c’est d’avoir joué une comédie musicale, donc un personnage au sein d’une troupe, celle de Notre-Dame de Paris Je ne pensais pas faire une carrière solo. Je n’avais pas l’ambition d'être une vedette. Mals maintenant, j’assume!

L'AGE LIMITE

En fait, je m’étais donné l’âge limite de 30 ans pour voir si j’arriverais à gagner ma vie an chantant. Mais je pensais plutôt rester au Québec et avoir une petite reconnaissance locale!

BONNE ETOILE

Je pense sincèrement que j’ai une bonne étoile au-dessus de la tête. Au point que, le matin je me dis : «Je vais essayer de mériter ce qui m'arrive".C’est devenu ma devise.

CHANTEUR DE METRO

Quand je pense qu’il y a quelques années, je chantais dans les couloirs du métro de Montréal... J’avais une vie mal balancée, avec des horaires faits de bric et de broc, ou l’on dort très peu, où l’on mange très mal.

FAUSSE LIAISON

Il y a deux ans, un tabloïd américain m’a prêté une liaison avec Stéphanie de Monaco, à l’issue d’un concert à Genève. C’est une fille sympa, mais il n’y a rien entre nous! Quant à Natasha (St Pier) je la connais depuis son enfance. Ce serait presque de l’inceste, si j’avais une histoire sentimentale avec elle. C’est ma petite soeur, mon pote, on se dit tout. Moi, j’ai trouvé très drôle de découvrir ces photos volées dans la presse. Elle, un peu moins, car elle vit une très belle relation avec quelqu’un. e suis si discret dans mes aventures qu’on m’en invente, c’est plus simple...”

VIE PRIVEE

Je me demande pourquoi les paparazzi tiennent tant à m’enlever la toute petite partie de vie privée qu’il me reste !

AMOUR FACILE

En ce moment, je tombe facilement amoureux. J’aime les femmes mystérieuses, celles que je n’arrive pas à capter. Elles m’attirent irrésistiblement. Je suis un éternel romantique.

VACANCES AMERICAINES

Avec Ulrika, la mère de me fille Emelie, c’est fini, mals nous restons amis. Il y a quelques mois, je suis parti en vacances avec elles deux à Los Angeles et à Las Vegas. Ça s’est merveilleusement bien passé. On continue de s’appeler tous les jours. Je veux être un père normal, même si je suis souvent absent.

PAPA CHANTEUR

Ma fille et moi, on a une grande complicité. Au téléphone, on rigole comme des fous. Elle parle déjà bien français et suédois. Elle ne sait pas que Papa est chanteur parce que je n'y tiens pas. J'essaie de l'éloigner le plus possible des médias, d'avoir avec elle une vie normale.

SUCCES FEMININ

Mon succès avec les femmes ? J’ai un peu de difficulté avec ça. J’essaie de calmer le jeu. Je n’aime pas beaucoup projeter cette image de séducteur je voudrais surtout qu’on reconnaisse l’artiste qui offre larmes, sourires et émotions. Et j’ai envie de vivre des relations normales.

REVE D’ENFANT

Enfant, je rêvais de devenir archéologue, par curiosité des autres...

SOIF DE SUCCES

Je n’ai jamais demandé ce qui m’arrive, je n’ai jamais au soif de popularité. J’ai toujours tout fait spontanément, mais dans le désordre. J’ai appris las chansons sur scène. Et je n’ai pas envie de changer la recette. Je crois que les gens aiment cette fraicheur-là.

FAIRE DU POSITIF...

Il doit bien y avoir quelque chagrin amoureux au fond de moi... En fait,tout ce qui m’arrive de négatif, je crois que je réussis à l'exorciser et à en faire du positif. Par exemple, il y a une dizaine d'années, au Québec, j'ai perdu une de mes grandes amies dans des conditions épouvantables. Depuis, j’ai surmonté ce chagrin et cette femme est devenue mon ange gardien. il n’y a pas un spectacle sur scène où je ne pense à elle...

PUR CANADIEN

Je suis né à Sherbrcoke le 26 juin 1972. C’est une ville qui ressemble à une grande banlieue de quatre-vingt mille habitants, sans charme particulier, pas très loin de Montréal et à proximité de la frontière américaine. Là-bas sont mes amis, et je fais partie du décor! Je m’y sens bien, on ne m'y embête pas. Je m’émerveille encore de tout et je garderai toujours me fierté d’être sherbrookois.

LE VRAI GAROU

De ma véritable identité, Pierre Garand, il me reste un compte en banque vide à la Caisse populaire Desjardins. Je n’ai jamais eu le sens de l’argent. Quand j’ai commencé à gagner des sous, je jouais tout sur les machines à poker! Et je continue à être comme ça. Quand j’ai du fric, je le dépense en restos, on fait des grandes tables où j'invite tout le monde. Le compte en banque le plus intéressant s'appelle maintenant Garou lnc.

LES PIEDS SUR TERRE

Mes potes de Sherbrook constituent l’essentiel de mon équipe Avec eux, j’ai connu les années de galère. J’ai besoin d’eux pour mon équilibre. Avec eux, je garde lespieds sur terre.

* interview E. Chamak