A
29 ans, l'ex-Quasimodo est un monstre. "Seul" son dernier
album, s'est déjà
vendu à près d'un million et demi d'exemplaires et,
pour trois soirs, Garou remplit Bercy (il reste quelques places
mais il faut se dépêcher).
VSD. En un peu plus d’un an, vous avez
joué dans les plus grosses salles françaises, l’Olympia,
le Zénith et désormais Bercy. N’avez-vous pas
peur que ça aille trop vite?
Garou. C’est clair, ça me fait peur et ça me
met beaucoup plus de pression pour la suite. Car une montée
vertigineuse engendre parfois une descente rapide. Si, au moins,
cela avait été mon objectif,je me réjouirais
aujourd’hui, mais je n’ai jamais souhaité un tel
succès immédiat. Ça me fait peur, car j’ai
envie de travailler ma carrière en longévité.
Je ne veux pas faire un carton et disparaitre dans deux ans! Je
sais que les deux pro-
chaines années seront des années de travail acharné.
Tout le monde attend que vous chantiez "Sous
le vent" en duo et en live avec Céline Dion à
Bercy.
Garou. On ne peut rien prévoir avec Céline, je n'ose
même pas lui demander. Je sais qu'il y a une rumeur qui court.
Elle en a envie, je le sais. Mais la planète entière
la réclame, alors...
Sur votre tournée, la moitié
de votre équipe artistique et technique est celle de Céline
Dion. Ca aide à garder les pieds sur terre?
Garou. Oui, je me sens tout petit à côté d'eux.
Mes musiciens sont émerveillés quand on arrive en
France et qu'on fait de grandes salles. L'autre moitié, celle
de Céline, qui a joué dans les plus grands stades
du monde, trouve que les salles sont vraiment minuscules. (rires).
Recueilli par Matthias Gurtler.
